Le président sud-africain, Cyril Ramaphosa, a saisi la Cour constitutionnelle pour faire annuler un rapport parlementaire qui l'accable sur un scandale au parfum de corruption qui le gêne depuis des mois et dont les conclusions ont ouvert la voie à une procédure de destitution.
Le chef d'Etat réclame, dans un document remis à la juridiction suprême et dont l'AFP a eu copie lundi, que le rapport remis mercredi au Parlement soit "revu, déclaré illégal et ne soit pas pris en compte". M. Ramaphosa, 70 ans, est accusé d'avoir tenté de dissimuler un cambriolage au cours duquel d'importantes sommes d'argent en liquide ont été retrouvées dans une de ses propriétés en 2020, en ne le déclarant ni à la police, ni au fisc.