Spécialistes des prolongations, les Croates ont fait parler leur expérience et ont mieux géré la séance de tirs au but que les Japonais, décidément maudits à ce stade de la compétition (1-1, 3 t.a.b à 1). Comme lors des deux dernières Coupes du monde et pour la quatrième fois de son histoire, la sélection nippone échoue en 8es.
Tombeurs de l'Allemagne et l'Espagne et surprenants premiers de leur groupe, les Japonais avaient pourtant mieux débuté que Luka Modric et ses coéquipiers en ouvrant le score par Daizen Maeda (43e). Mais Ivan Perisic a remis les deux équipes à égalité au retour des vestiaires (55e).
Pour la première fois depuis le début de ce tournoi, il a fallu en passer par les tirs au but et à cet exercice le gardien croate Dominik Livakovic s'est montré impérial en détournant trois tentatives japonaises.
Lors de la Coupe du monde 2018, les Croates avaient déjà eu recours aux tirs au but pour écarter le Danemark en huitièmes, puis la Russie en quarts, avant de battre l'Angleterre en prolongation en demi-finales.
Les Croates affronteront donc le Brésil de Neymar, qui a joué 80 minutes et a inscrit un pénalty, a écrasé la Corée du Sud (4-1), mardi au Stade 974 de Doha. Outre le but du parisien (13e), qui n'a pas semblé gêné par sa cheville, la Seleçao a bâti son succès en première période en marquant par Vinicius (7e), Richarlison (29e) puis Lucas Paqueta (36e), avant que la Corée du Sud ne réduise l'écart par Paik Seung-ho (76e).
Hospitalisé, "O Rei" avait annoncé qu'il regarderait ses héritiers depuis sa chambre. Ils lui ont rendu hommage sur la pelouse au coup de sifflet final, déployant une longue banderole bleue avec en coin sa fameuse célébration en finale 1970, le poing levé. Pelé les a vu réciter une mi-temps un football samba digne des plus beaux jours du "futebol".