Alors que les élus du Congrès doivent examiner ce jeudi matin les projets de loi du pays instituant une taxe sur les exportations et une redevance sur les extractions de produits miniers, des salariés de la société NMC adhérents à l’USTKE, de la filiale Cotransmine, ainsi que de sous-traitants expriment devant l’institution leur "inquiétude". Ces manifestants "en colère" demandent "une baisse de la taxe à l’exportation" signale Bertin Boere, délégué syndical de la section STKE, la NMC approvisionnant en minerai l’usine de Gwangyang en Corée du Sud, détenue à 51 % par la Calédonienne SMSP. "On est ponctionnés deux fois". Surtout, les employés mobilisés contestent l’application du texte sur l’amodiation voté le 28 novembre. Le principe de l’amodiation désigne l’acte par lequel le titulaire d’un titre minier transfère à une entité le droit d’exploitation, en contrepartie d’un paiement périodique, autrement dit, un loyer. "Nous avons des partenariats notamment avec la Corée où nous sommes actionnaires majoritaires" explique Bertin Boere. "Nous risquons de "perdre" nos concessions dans le Sud, dès lors nous sommes inquiets pour l’avenir".
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