Dans son dernier rapport d'information, publié le 8 décembre, la délégation sénatoriale aux Outre-mer est sans appel. Les territoires ultramarins affichent un retard alarmant dans la gestion de leurs déchets avec un taux d'enfouissement moyens des déchets ménagers de 67% contre 15% en Métropole.
Un retard massif d'équipements, de financements et le fléau des dépôts sauvages placent certains territoires en urgence sanitaire et environnementale avec une cote d'alerte dépassée, notamment à Mayotte et en Guyane.
La situation étant très disparate selon les territoires, la Nouvelle-Calédonie enregistre des dynamiques positives malgré son retard face à Saint-Pierre et Miquelon, Saint-Barthélemy ou encore la Réunion. En 2020 sur le Caillou, le taux d'enfouissement moyens des déchets ménagers frôlait les 80%.
Pour inverser la tendance, la délégation propose notamment une simplification de la gouvernance en tendant vers un opérateur unique sur chaque territoire ou encore un plan de rattrapage de 250 millions d'euros sur 5 ans.