
Le Parlement européen a demandé jeudi de fermer temporairement la porte à tout représentant des intérêts du Qatar et a décidé de suspendre tout travail législatif en lien avec l'émirat, à l'issue d'une semaine agitée par un scandale de corruption touchant le coeur de l'institution européenne.
A une quasi-unanimité (541 voix pour, deux voix contre et trois abstentions), les eurodéputés, "consterné(s)" par ces actes présumés de corruption visant en premier lieu l'eurodéputée socialiste grecque Eva Kaili, demandent "instamment la suspension des titres d'accès des représentants d'intérêts qatariens" le temps des enquêtes judiciaires. La décision doit ensuite être prise par la présidente du Parlement européen, Roberta Metsola.