
L’UC hausse le ton. Parce qu'"de plus en plus fréquemment, des responsables et des élus de l’Union calédonienne font l’objet d’attaques personnelles et de calomnies dans la communication de certains partis loyalistes. Cela rappelle les pratiques des années 1980, période où les consignes étaient de neutraliser certains leaders, en espérant que cela affaiblirait la mobilisation indépendantiste" écrit le commissaire général du plus vieux mouvement de Nouvelle-Calédonie, Christian Téin qui cite des exemples dans un communiqué diffusé ce vendredi : le remplacement de trois administrateurs de la compagnie Aircalin, la construction de l’usine Biscochoc, les projets de taxe sur les exportations et de redevance sur les extractions de produits miniers.
Dans chaque épisode, Gilbert Tyuienon est visé. "Ce qu’il faut voir derrière ces multiples attaques, c’est que les Loyalistes s’emploient à attaquer un élu qui met en œuvre les réformes fiscales indispensables au pays, portées par l’Union calédonienne et le FLNKS" ajoute Christian Téin. "La virulence devient la règle dans les attaques et des blocages tous azimuts orchestrés par des Loyalistes qui cherchent à contrecarrer l’action de nos élus qui travaillent à réformer le pays, à rétablir sa situation économique et budgétaire et à faire reculer les inégalités. Cette virulence démontre qu’ils n’acceptent pas que leurs privilèges et autres situations acquises soient remis en cause…". L’Union calédonienne prévient "qu’elle ne laissera personne intimider ses responsables". Le commissaire général du mouvement pense déceler des "contradictions" dans les interventions des Loyalistes : "comment peut-on prétendre discuter de l’avenir avec les indépendantistes et passer son temps à les diaboliser et à les faire passer pour des irresponsables ?"