C’est à l’Olympique de Nouméa que Marc Kanyan, originaire du district de Gaïtcha, a fait ses premières classes. Après avoir gagné plusieurs titres, il fait le grand saut pour la Métropole, en 1963. Il est l’un des premiers Calédoniens à rejoindre une équipe en Métropole. L’attaquant écumera la Corse pendant dix années, du Gazélec d’Ajaccio (1963-1969) au Sporting Club de Bastia (1969-1973) où il inscrira 58 buts en 182 rencontres. Il sera ensuite transféré à Nîmes pendant deux saisons avant de finir sa carrière sur une dernière pige au Gazélec, durant la saison 1976-1977.
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Membre de l’équipe de France amateur envoyée aux Jeux Olympiques de Mexico en 1968, Marc Kanyan confiait en 2021 à la Fédération calédonienne de football être "dans les nuages durant ces Jeux olympiques. Etre au stade Aztèque avec 100 000 personnes, c'était extraordinaire, inoubliable". "Je jouais ailier gauche et Charles Teamboueon ailier droit, mais on permutait beaucoup, on était meneurs de jeu... Devant il y avait Daniel Horlaville, un champion (...) Les Jeux olympiques, c'est quelque chose de grandiose", glissait-il également dans nos colonnes en 2018.
Il a aussi été finaliste de la Coupe de France avec Bastia en 1972 face à l'Olympique de Marseille et a disputé au total 216 matchs de Division 1.
Revenu en Nouvelle-Calédonie, il continuera dans le football et a notamment vu grandir Christian Karembeu à Gaïtcha. Il basculera ensuite dans la vie politique en tant que conseiller municipal de la ville de Nouméa puis adjoint et vice-président du Congrès. Sur sa page Facebook, la Fédération calédonienne de football présente ses condoléances à ses proches, son clan, la tribu Drueulu et district de Gaïtcha à Lifou.