Le ministère français des Affaires étrangères a jugé samedi "révoltantes" les exécutions de Mohammad Mehdi Karami et de Seyyed Mohammad Hosseini, condamnés à mort dans le cadre des manifestations en Iran, et exhorté Téhéran "à entendre les aspirations légitimes du peuple iranien".
"L'exécution de manifestants ne peut tenir lieu de réponse aux aspirations légitimes de liberté du peuple iranien", a souligné un communiqué du quai d'Orsay, estimant que "ces exécutions, révoltantes, s'ajoutent aux nombreuses autres violations graves et inacceptables des droits et libertés fondamentales commises par les autorités iraniennes".