Quelques heures après l’annonce d’un deuxième séjour du ministre de l’Intérieur et des Outre-mer, Gérald Darmanin, en Nouvelle-Calédonie, du 2 au 8 mars, le président de l’Union calédonienne a réaffirmé les positions du parti indépendantiste ce samedi. "Ces réunions bilatérales ne sont pas pour que l’État s’installe une nouvelle fois dans des compétences qu’il nous a déjà transférées, nous devons parler du problème de fond c’est-à-dire comment solder le contentieux colonial et le régler définitivement au profit de toutes les populations vivant dans ce pays" a indiqué le dirigeant, en ouverture du comité directeur à Canala, qui poursuit un objectif : "Notre avenir ne peut s’envisager que dans notre propre souveraineté et elle n’est pas négociable". Une année est à nouveau visée : l’accession en 2025.
Pour Daniel Goa, ces discussions avec l’État débuteront après le Congrès du FLNKS fixé au samedi 25 février. Plus encore, "l’objectif de calendrier serait de ratifier un accord à la date du 24 septembre 2023, date symbolique des 170 ans de colonisation du pays. L’objectif politique d’un tel accord sera l’accession de Kanaky-Nouvelle-Calédonie à la pleine et entière souveraineté en 2025 assortie par la suite d’une mandature de transition pour réaliser tous les transferts de souveraineté".
Lors de ce comité directeur à Canala, la commission de discipline de l’UC doit rendre sa décision sur le déplacement tant commenté de Jacques Lalié à Paris. D’après des premiers échos, le militant, et président de la province des Îles Loyauté, écoperait d’un avertissement.
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