
Les 222 prisonniers politiques libérés jeudi au Nicaragua et expulsés vers les États-Unis vont être déchus de leur nationalité nicaraguayenne, conformément à une réforme constitutionnelle approuvée par l'Assemblée nationale.
"Les traîtres à la patrie perdent leur nationalité nicaraguayenne", indique la loi adoptée par le Parlement, contrôlé par les partisans du président Daniel Ortega. La loi doit être soumise à un second vote du Parlement au cours du second semestre de cette année, mais son approbation est considérée comme acquise.