La Fédé vient de publier un communiqué pour "s’insurger" de la façon dont la liquidation des Nouvelles calédoniennes a été faite. Elle dénonce "le manque de réaction politique à la mort du seul quotidien du pays, à la mort annoncée de la liberté de la presse, et par conséquent l’accroissement de l’isolement d’une partie de notre population."

La Fédé pointe un groupe " Melchior " qui "sans remords ni décence annonce en une semaine cette tragédie économique et sociale avec 120 salariés sur le carreau sans qu’aucun plan ne soit mis en place ou annoncé."

Les institutions ne sont pas non plus épargnées : "Des provinces qui se gargarisent de détenir la compétence du développement économique sans qu’aucune d’entre elles ne semble affectée par cette situation, tout comme notre gouvernement qui persiste dans son mutisme social."

La Fédé s’associe au mouvement de soutien des salariés, impulsé par des confrères, ce mercredi 15 mars, à 13 heures, devant les locaux du quotidien pour interpeller les diverses institutions et le groupe Melchior à "une réaction rapide" afin d’éviter une "catastrophe sociale et sociétale supplémentaire".