
"Être au rendez-vous de l’histoire de l’énergie et de la métallurgie en Nouvelle-Calédonie." C’est par ces mots que Louis Mapou a résumé l’ambition du partenariat qui lie le gouvernement de la Nouvelle-Calédonie à la Commission de régulation de l’énergie (CRE), renouvelé lundi 23 octobre. En s’attachant les services de la CRE, le gouvernement calédonien s’entoure pour mener le pays vers la "réussite de la transition énergétique de Nouvelle-Calédonie".
La commission, mandatée depuis 2017 par le gouvernement, apportera ses compétences à l’élaboration de la prochaine programmation pluriannuelle de l’énergie (PPE), en intégrant "le développement du mix électrique calédonien, la décarbonation de l’industrie calédonienne ou encore les modalités de tarification de l’électricité". Elle accompagnera également la Direction de l’industrie, des mines et de l’énergie de la Nouvelle-Calédonie (Dimenc), chargée de la régulation du secteur calédonien de l’énergie.
"Je me réjouis de la reconduite du partenariat avec la Nouvelle-Calédonie pour poursuivre la mise en place de la politique de transition énergétique du territoire", a souligné la présidente de la CRE, Emmanuelle Wargon. Pour Louis Mapou, président du gouvernement, cette convention sera l’occasion de définir "un système électrique qui soit fiable, décarboné et compétitif. Il faut que les tarifs soient au rendez-vous, notre industrie a besoin de compétitivité."
Remis en août, le rapport de l’inspection générale des finances sur l’avenir de la filière du nickel en Nouvelle-Calédonie [1] fait état de la nécessité d’une décarbonation du mix énergétique "à moyen terme" afin de baisser les coûts de l’énergie et rendre le secteur plus compétitif.