
Le savoir-faire de l’Académie des langues kanak rayonne jusqu’en Guyane. La semaine dernière, une délégation de l’ALK s’est rendue dans cette région française pour un partage d’expérience sur la préservation et la valorisation des langues régionales comme marqueur identitaire.
Après une visite de Kourou, la délégation calédonienne, composée de Laurie Humuni, présidente du conseil d’administration de l’ALK, de Weniko Ihage, son directeur, d’Olivier Fandos, coordonnateur du service de l’enseignement des langues kanak du vice-rectorat de la Nouvelle-Calédonie et d’Annick Kasovimoin, coordinatrice des actions linguistiques et culturelles de l’ALK, a ainsi rencontré des membres de la Collectivité territoriale de Guyane (CTG).
Ces échanges se sont concrétisés en la signature d’une déclaration commune en faveur de la préservation, de la valorisation des langues ancestrales et des cultures régionales et de la création d’une académie des langues. "A travers ce document, écrit la CTG sur sa page Facebook, les deux entités affirment leur volonté de partager leur expérience et leur expertise concernant la sauvegarde, la valorisation et la transcription du patrimoine linguistique". Les deux protagonistes prévoient un programme commun afin de "préparer les prochains états généraux du multilinguisme qui se tiendront en 2026".
Ce partenariat a pour objectif de se transformer prochainement en convention-cadre pour la création d’une académie des langues en Guyane.