Le ministère de l’économie et des finances définit l’économie sociale et solidaire (ESS) comme "un ensemble d’entreprises organisées sous forme de coopératives, mutuelles, associations, ou fondations, dont le fonctionnement interne et les activités sont fondés sur un principe de solidarité et d’utilité sociale". En Nouvelle-Calédonie, une étude datée de 2021 révélait que ce pan de l’économie représentait 1,7 % du PIB et contribuait de manière significative à la richesse du pays.
C’est avec la volonté de poursuivre le développement de ce secteur encore très informel sur le Caillou que l’Agence française de développement organise, du 20 au 26 novembre, la deuxième Semaine de l’économie sociale et solidaire en Nouvelle-Calédonie. L’évènement doit répondre à trois objectifs : "faire découvrir l’ESS au plus grand nombre, mobiliser les parties prenantes en vue de structurer ce secteur et mettre en lumière les femmes et les hommes qui font l’ESS au quotidien en Nouvelle-Calédonie".
Partenaire de la semaine, la province Sud a mené une étude avec les services de l’Isee auprès de 200 associations, structures les plus représentatives de l’économie sociale et solidaire, afin de "bâtir une base de données sur le sujet".
Par ailleurs, la Maison bleue lance, dans le cadre de l’évènement, un appel à manifestation d’intérêt, l’occasion d’apporter "son soutien à ceux qui portent les valeurs d’utilité sociale, de lucrativité limitée et de gouvernance démocratique".
Des rencontres, des débats, des conférences et des tables rondes rythmeront la Semaine de l’économie sociale et solidaire. La matinée de lancement a lieu ce lundi 20 novembre, à partir de 8h30, au centre administratif de la province Sud.