Après avoir prolongé de deux ans le contrat de développement 2017-2021, c’est une nouvelle génération de ce programme d’investissements que le gouvernement vient d’approuver, en séance ce mercredi 6 décembre. Pour la période 2024-2027, le montant total du contrat s’élève à 8,5 milliards de francs, dont près de 70 % financés par l’État et 30 % par la Nouvelle-Calédonie.
Il concerne onze opérations en tout. Parmi elles, on retrouve plusieurs projets inscrits dans le précédent contrat de développement, comme la construction d’un nouveau pont pour franchir la Tontouta sur la RT1 (2,4 milliards de francs), le réaménagement de l’entrée de Nouville (800 millions de francs), la restauration de l’ancien hôpital Gaston-Bourret (400 millions de francs), la phase 2 de la rénovation du centre culturel Jean-Marie Tjibaou (400 millions de francs) ou encore la rénovation du stade Numa-Daly de Magenta (750 millions de francs).
Les autres projets relèvent d’un projet d’unité médico-judiciaire hospitalière au CHT (300 millions de francs), de la construction d’un centre d’accueil médico-social handicap (245 millions de francs), de la restructuration de l’internat du lycée de Touho (500 millions de francs), de la reconstruction du réfectoire et de l’internat du lycée Lapérouse (950 millions de francs), de la phase 2 de la sécurisation du barrage de la Dumbéa (400 millions de francs) et de l’installation de radars météorologiques (850 millions de francs).
Par ailleurs, l’État, dans le cadre de sa lutte contre le dérèglement climatique, a souhaité soutenir financièrement plusieurs institutions. L’institut agronomique calédonien (IAC) va notamment profiter d’une enveloppe de 150 millions de francs, financée à 80 % par l’État, pour l’acquisition de nouveaux équipements, l’évolution des installations et le développement de solutions numériques. Le Consortium de coopération pour la recherche, l’enseignement supérieur et l’innovation en Nouvelle Calédonie (Cresica) va quant à lui bénéficier d’un soutien de 90 millions de francs (80 % État) pour des nouveaux équipements scientifiques. Enfin, le projet de "vallée des sciences" de l’Université de Nouvelle-Calédonie sera subventionné à 100 % par l’État pour un montant total de 310 millions de francs.