Les petits ruisseaux font les grandes rivières. Cet adage, la ville de Dumbéa compte bien le mettre en pratique à travers son projet de "trame verte et bleue". Un parcours dédié aux modes doux (piétons, cyclistes, etc.) dont le premier tronçon a été inauguré ce vendredi matin.
Une portion qui s’étend de l’entrée du parc Fayard au croisement entre la RT1 et la route de Nakutakoin, en passant par l’ancien pont dénommé "Henry Colardeau". Si cette nouvelle voie n’est longue que de 360 mètres, elle marque le début d’ambitions bien plus grandes pour la ville.
"Ce premier tronçon augure la grande traversée en mode doux que l’on souhaite réaliser du centre urbain de Dumbéa (à Koutio) jusqu’au parc provincial de la Dumbéa, qui se fera par étapes, annonce le maire Yoann Lecourieux, jugeant bon de préciser qu’un tel chantier sera long à concrétiser, sans se risquer à avancer un calendrier plus précis : Cela prendra sans doute autant de temps qu’il a fallu à la ville de Nouméa pour réaliser sa belle promenade Pierre-Vernier. Aujourd’hui, nous avons les tracés, nous avons les études et maintenant, il faut le faire au fur et à mesure des opportunités, notamment financières."
Car ce premier tronçon, qui comprend également l’aménagement de l’entrée du parc Fayard, a coûté la bagatelle de 120 millions de francs répartis entre la ville (50 %), l’État (35 %) et la province Sud (15 %).
Prochaine étape pour la mairie : relier en mode doux le quartier de Nakutakoin au parc Fayard, à travers sa promenade Jules-Renard, que le maire compte avoir terminé (aménagement, revêtement, enrobé, etc.) "d’ici la fin de l’année prochaine".
[En images] "Dumbéa est en passe de devenir la capitale du graff" [1]
À terme, la ville espère ainsi créer une voie réservée aux piétons et cyclistes sur une vingtaine de kilomètres le long de la RT1, de la route de Koé et de la route de Nakutakoin.