Alors que les parlementaires doivent bientôt se réunir, lors du Congrès de Versailles, afin de modifier la constitution Française, ce qui permettrait l’ouverture du corps électoral pour les élections provinciales, cette mesure "attendue de longue date", qui permettra de "rétablir l’équilibre démocratique" n’est cependant "pas suffisante", selon le sénateur Georges Naturel.
L’ancien maire de Dumbéa plaide, comme l’ensemble du camp loyaliste, en faveur d’une révision de la répartition des élus au Congrès afin que l’attribution des sièges au sein de l’institution soit réalisée en fonction du "juste poids démographique des provinces".
Pour cela, l’élu rappelle qu’un amendement doit être déposé lors de la révision constitutionnelle, qui commencera son parcours législatif au Sénat, le 26 mars prochain.
Or selon Georges Naturel, les conditions de réussite d’un vote positif pour cet amendement dépendront de deux facteurs.
Tout d’abord de l’union des parlementaires calédoniens non-indépendantistes (ce qui implique également Nicolas Metzdorf et Philippe Dunoyer en l’occurrence) sur un amendement unique. "Nous devons montrer un front uni à la représentation nationale et éviter toute initiative individuelle qui viendrait rajouter de la cacophonie, avertit le sénateur. Chacun de nous représente par ailleurs les différents groupes majoritaires au sein des chambres."
Georges Naturel demande également de "favoriser autour de cette initiative calédonienne un large consensus" en recueillant "le plus de signatures possible" autour de cet amendement.
"Je demanderai à Pierre Medevielle, qui a déjà déposé un amendement et que je remercie de son implication, de rejoindre cette initiative, précise le sénateur, avant de conclure : Malgré les nuances que nous avons avec mes collègues députés calédoniens, le temps est à l’unité pour convaincre la représentation nationale de faire de la Nouvelle-Calédonie une terre où le principe démocratique est de nouveau respecté."