
Nombre de Broussards disposaient donc du petit matériel nécessaire aux différentes opérations du rechargement d’une cartouche.
Les premiers outils étaient en bois, souvent du buis. La douille, tout en métal ou seulement avec un culot en cuivre et un corps en carton fort, était placée dans un fourreau de maintien, lui-même coiffé d’un cône creux servant tout à la fois de guide outil et d’entonnoir.

Elle était d’abord désamorcée à l’aide d’une broche (tige métallique au diamètre du trou de l’amorce), puis elle était recalibrée grâce à un mandrin. On procédait ensuite à l’amorçage, le mandrin jouant la fonction de presse.
L’étape suivante consistait à préparer la poudre et la charge de plomb. Pour ce faire, on utilisait des chargettes différentes pour le plomb et la poudre, selon le calibre.

Il existait en particulier des chargettes à double usage. L’une comprenait une chargette à poudre graduée en décigrammes et une à plomb graduée en grammes : l’autre remplissait les deux fonctions et portait le nom de " chargette multiple ", selon la référence du catalogue de Manufrance. Dans tous les cas, les charges étaient obtenues grâce à un réglage par boisseau coulissant.

Entre la charge de poudre et le plomb s’intercalait une bourre de feutre, gras si possible pour l’étanchéité, afin qu’aucun vide ne subsiste dans la cartouche terminée qui était close par une rondelle de carton dur.
Restait alors à sertir la cartouche, toujours dans son fourreau de maintien.

La poudre noire était souvent vendue en bidons métalliques. Elle provenait soit d’Europe, soit d’Amérique via l’Australie. Le plomb, lui, était vendu en petits sacs de jute.
Les Nouvelles calédoniennes dépoussièrent les objets du passé [1]
Links
[1] https://www.lnc.nc/article/histoire/nouvelle-caledonie/cet-ete-les-nouvelles-caledoniennes-depoussierent-les-objets-du-passe
[2] https://atupnc.blogspot.com/
[3] https://www.lnc.nc/user/password
[4] https://www.lnc.nc/user/register
[5] https://www.lnc.nc/formulaire/contact?destinataire=abonnements