Retour gagnant. Dès son premier match sur le banc nantais en 2024, Antoine Kombouaré a mené les jaunes à la victoire, la nuit dernière à Nice. Ce succès sur la Côte d’Azur, arraché au terme d’une rencontre globalement maîtrisée, permet à Nantes, 28 points, de ne plus être barragiste au terme de cette 27e journée. Mais l’opération maintien ne fait que débuter pour le coach kanak et les siens, qui devront encore affronter Rennes, Brest, Lille ou encore Monaco et Lyon lors des sept dernières journées.
Nice, pour sa part, ne parvient plus à l’emporter à domicile, malgré sa 5e place (43 points). Depuis la dernière victoire contre Metz (1-0), la formation de Francesco Farioli a pris un tout petit point en quatre matches à l’Allianz Riviera.
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Totalement déshabillé au milieu en raison des absences sur blessures de Youssouf Ndayishimiye et Morgan Sanson, sur suspension de Khephren Thuram et Pablo Rosario, sans évoquer celle, lointaine, d’Alexis Beka Beka, Nice a laissé le contrôle du jeu à Nantes. Sans jamais le retrouver au cours de la première mi-temps.
Articulés dans un 4-4-2 classique, les Nantais ont, pour le retour de Kombouaré à la tête d’une formation malade, dont il avait été évincé en mai dernier, renoué avec les bases : engagement, simplicité et discipline.
Cela a permis à Matthis Abline d’ouvrir la marque. Décalé par Moussa Sissoko, le latéral droit, Kelvin Amian, a parfaitement centré pour la tête du buteur nantais largement en avance sur Jordan Lotomba (0-1, 19e).
Incapables de réagir, les hommes de Francesco Farioli n’ont rien offert jusqu’à la pause pour tenter un retour. Aucune frappe cadrée, aucune frappe non cadrée, le néant absolu sanctionné par une bronca monumentale lorsque l’arbitre, Bastien Dechepy, a sifflé la pause.
Mais un changement tactique (passage en 3-4-2-1) et un état d’esprit plus combatif ont permis aux Aiglons de croire à un possible retour. Et c’est Evann Guessand, tout juste entré en jeu, qui a donné de l’espoir. Il a devancé Ervin Cömert, qui s’apprêtait à dégager dans sa surface (68e).
Appelé par l’assistance vidéo, M. Dechepy, qui avait d’abord indiqué une sortie de but, s’est ravisé pour donner pénalty (70e). Terem Moffi, invisible jusqu’alors, en a profité pour égaliser et inscrire son 10e but en L1 cette saison (1-1, 72e).
Les Nantais et Antoire Kombouaré auraient pu crier à l’injustice, d’autant que, sur l’action précédente, après un bel arrêt de Marcin Bulka devant Sissoko (65), Douglas Augusto aurait pu, lui aussi, obtenir un pénalty.
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Mais les Nantais, bêtes noires de Nice, sont restés sûrs de leur force. Ils ont attaqué une défense azuréenne en difficulté. Et Abline, tout en dribbles dans la surface, a passé Lotomba avant d’être bousculé par Antoine Mendy (76e).
Cette fois-ci, M. Dechepy a sifflé et Mostafa Mohamed a transformé la sanction (1-2, 77e).
Nantes sort de la zone rouge (14e). Et Nice, en grande méforme, devrait vite réagir à Reims le week-end prochain.
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