
Dans certains quartiers, passer le choc et la sidération des premières exactions et destructions, les riverains apprennent à se connaître et à s’organiser pour s’entraider.

Locataires de logements sociaux ou propriétaires de villa, pour ou contre le dégel du corps électoral, jeunes ou vieux, ils ont vite compris que le dialogue reste leur meilleure arme pour tenter de stopper l’embrasement de leur secteur résidentiel, particulièrement agité, où plusieurs maisons et enseignes ont déjà été incendiées au fil de ces jours d’émeutes, qui se suivent et se ressemblent tristement.

C’est pourquoi inlassablement, chaque matin, les bonnes volontés se réunissent pour dégager les bris de verre et une partie des obstacles laissés après le passage des émeutiers.

Si les nuits tendent à devenir plus calmes à l’échelle de l’agglomération, ce n’est malheureusement pas encore le cas pour tous les habitants, qui ne sont clairement pas logés à la même enseigne selon leur quartier de résidence.
