
C’était déjà évoqué à demi-mot lors de sa visite ce samedi matin, à la clinique Kuindo-Magnin, la ministre déléguée aux Outre-mer l’a confirmé à nos confrères de France Info, le policier qui a mortellement atteint par arme à feu, ce vendredi à Dumbéa, un homme de 48 ans [1], n’était pas en service au moment des faits. Marie Guévenoux confirme cependant que le tireur, placé en garde à vue, a été pris à partie par "une vingtaine d’individus", "dans des conditions qui resteront à déterminer", "avec visiblement des échanges de coups".
Pour rappel, selon les premiers éléments de l’enquête dont disposait vendredi soir le procureur de la République alors qu’ils circulaient dans leur véhicule sur la commune de Dumbéa en direction du centre hospitalier du Médipôle, un fonctionnaire de police et son collègue ont été pris à partie physiquement par un groupe d’une quinzaine d’individus.
Interrogée au sujet des milices, la ministre déléguée aux Outre-mer a par ailleurs assuré, ce samedi matin, que la "police est extrêmement professionnelle et qu'elle fait depuis le début, comme les gendarmes, preuve d’une énorme maîtrise sur le terrain et d’un grand professionnalisme".
La ministre déléguée aux Outre-mer a par ailleurs assuré, "contrairement à certaines rumeurs" que "les forces de sécurité resteront dans la durée en Nouvelle-Calédonie. Tant que la situation ne sera pas revenue au calme et que la liberté de circulation sera entravée, ces renforts resteront ici malgré tel ou tel événement organisé". Une référence aux JO de Paris qui débute en juillet prochain.