Ronald Frère, sans étiquette

Ronald Frère était adhérent de l’Union calédonienne avant de créer son propre parti indépendantiste, Souveraineté, en octobre 2022. Ronald Frère défend "une citoyenneté calédonienne ouverte comme préalable à faire nation." Mais également le "processus de décolonisation et les acquis de l’Accord de Nouméa, d’expliquer sans relâche ce mécanisme qui doit conduire notre trajectoire d’émancipation. Il reste inévitable parce que notre objectif absolu demeure la recherche d’une société apaisée." Sa suppléante est Muriel Eurisouké. La profession de foi de Ronald Frère. [1] Sollicité, le candidat n’a pas donné suite à nos questions.

Gérard Poadja, Calédonie ensemble

Membre de Calédonie ensemble depuis 2009, ce fonctionnaire de 60 ans né à Koné est engagé en politique depuis de nombreuses années. Membre du RPCR dès 1996, il est ensuite encarté tour à tour au Rassemblement-UMP, à l’UDI puis à Calédonie ensemble. Il a été sénateur de 2017 à 2023. " L’engagement politique c’est de famille chez les Poadja," souligne-t-il. "J’ai toujours été dans ma vie politique un trait d’union. Un trait d’union entre l’État et les collectivités locales, entre la coutume et la politique, entre la Brousse et la ville, entre les ethnies, entre les indépendantistes et les non-indépendantistes. Et je trouve, qu’à ce moment-là de notre histoire, on manque de " trait d’union " entre les uns et les autres." Gérard Poadja espère que ces élections permettront de sortir "d’une logique d’affrontement entre Calédoniens pour retrouver une logique de paix et de vivre ensemble." Sa suppléante est Corine Voisin. Retrouvez son interview complète [2].

Alcide Ponga, Loyalistes et Rassemblement

Maire de Kouaoua, élu de la province Nord, président du parti Le Rassemblement-LR, il représente dans la deuxième circonscription plusieurs groupes politiques non-indépendantistes : Les Républicains calédoniens, Générations NC, le Mouvement populaire calédonien, Tous calédoniens et Le Rassemblement- LR. Il est cadre dans le monde du nickel. Sa candidature "vise à porter un discours clair et sans ambiguïté en faveur du maintien de la Nouvelle-Calédonie dans la France. Nous défendons une Nouvelle-Calédonie démocratique, égalitaire et inclusive. Seule la voie d’un dialogue constructif pour convenir d’un nouvel accord politique garantira un avenir de paix pour tous les Calédoniens." Sa suppléante est Elizabeth Rivière. Retrouvez son interview complète. [3]

Emmanuel Tjibaou, Indépendantistes et nationalistes

Emmanuel Tjibaou est le directeur de la culture à la province Nord, a été collecteur du patrimoine kanak et directeur du Centre culturel Tjibaou durant dix ans. Il est encarté à l’Union calédonienne. Fils de Jean-Marie Tjibaou, homme politique d’envergure qui a signé les Accords de Matignon-Oudinot et ainsi mis fin aux évènements de 1984 à 1988, il a grandi dans le militantisme pour l’indépendance. Sa suppléante est Amandine Darras.

Sollicités, les candidats de l’UC n’ont pas donné suite à nos questions.

Milakulo Tukumuli, Éveil océanien

Milakulo Tukumuli est le président et fondateur de l’Éveil océanien, troisième vice-président de l’assemblée de la province Sud, et élu au congrès de la Nouvelle-Calédonie. Il est né à Thio en 1984. Diplômé en mathématiques, il a fondé l’Éveil océanien à la suite du premier référendum d’autodétermination. Le parti se présente souvent comme un parti consensuel, connu pour son "oui à l’indépendance, mais pas maintenant." Les deux candidats et leurs suppléants comptent sur ces élections pour faire entendre la "majorité silencieuse, celle du vivre et du faire ensemble". Son suppléant est Patrick Robelin.

Retrouvez l’interview des deux candidats de L’Éveil océanien. [4]

Luther Voudjo, MNIS

Luther Voudjo est juriste, il a été directeur de l’Alliance scolaire de l’église évangélique durant un peu plus d’un an. Ancien directeur du Mouvement néo-indépendantiste et souverainiste, il se présente aujourd’hui dans une volonté de "renouveler le Congrès, d’engager la transition vers la souveraineté de Kanaky et de négocier avec l’État un plan de relance économique et de restructuration pour favoriser la transition à très court terme." Sa suppléante est Chrystèle Marie. Retrouvez l’interview des deux candidats du MNIS [5]