Le sport peut-il être un moyen d’unir le peuple de Nouvelle-Calédonie ? Le symbole des Cagous, aux couleurs gris et rouge, a souvent permis de rassembler toutes les ethnies, toutes les mouvances politiques du Caillou sous une même bannière. À l’approche des Jeux olympiques et des Jeux paralympiques, le Comité territorial olympique et sportif espère jouer la carte de la trêve olympique [1]. "Une tradition instaurée il y a plus de 2 700 ans qui vise à promouvoir l’interruption des conflits et à encourager l’amitié et la solidarité entre les peuples," précise le CTOS dans un communiqué envoyé ce vendredi 19 juillet.

Le Comité national olympique et sportif précise, sur son site Internet, que la trêve olympique a pour but "de préserver, dans la mesure du possible, les intérêts des athlètes et du sport en général ainsi que d’utiliser le rôle du sport pour promouvoir la paix, le dialogue et la réconciliation."

Plusieurs athlètes calédoniens sélectionnés

Plusieurs athlètes locaux sont sélectionnés pour ces Jeux, comme Maxime Grousset et Emma Terebo en natation, Nicolas Goyard en voile, Yolaine Yengo en rugby à 7, Bassa Mawen en escalade, ou encore Pierre Fairbank, Vitolio Kavakava et Félicien Siapo en para-athlétisme [2]. Une occasion rêvée de souder le peuple calédonien derrière ces sportifs de haut niveau. "Les événements récents qui ont marqué la Nouvelle-Calédonie nous rappellent combien la paix et l’unité sont fragiles, mais aussi combien elles sont précieuses. La trêve olympique nous invite à renouer le dialogue et à mettre en avant ce qui nous unit. Plus que jamais, notre pays a besoin de cet esprit d’espoir et de rassemblement. L’Olympisme n’est pas seulement un événement sportif, c’est une célébration de la paix et de l’unité entre les sportifs et les peuples," souligne le CTOS dans son communiqué.