
La Commission fédérale d’organisation des compétitions (CFOC) a organisé lundi une "réunion de travail et d’échanges" avec les clubs de Super Ligue pour prendre le pouls auprès des représentants des clubs quant à la suite à donner au Championnat élite seniors 2024. Sept clubs de l’élite séniors et les comités Nord et Îles ont répondu à l’appel de la Fédération, soit en présentiel, soit en visioconférence.

Chacun a exposé ses problématiques et "c’est très compliqué", a confié un acteur du football local aux Nouvelles calédoniennes. Du côté des clubs, les principaux soucis concernent "la mobilisation des joueurs" mais aussi "les coûts de transport importants" inhérents à la reprise de la compétition, que les clubs ne sont plus forcément en mesure d’assumer aujourd’hui.
Au niveau fédéral, ce sont plutôt "les infrastructures qui posent problème", d’abord parce qu’elles "sont fermées", mais aussi en raison de manque ou "d’absence d’entretien de certains stades".
Reste également la difficulté de circulation sur l’ensemble du territoire. Si les choses se sont améliorées, la sécurité n’est pas encore totalement assurée sur les routes.
Autant d’obstacles que la Fédération calédonienne de football va devoir prendre en compte avant d’acter ou non la poursuite de la Super Ligue 2024 et des autres championnats fédéraux. La réponse du conseil fédéral doit être rendue "avant la mi-août".
Avant le début des exactions le 13 mai, la plupart des clubs avaient joué dix matchs. Tiga sport menait le championnat avec 24 pts, devant Horizon Patho 21 pts et l’AS Magenta 17pts (un match en retard). En bas de classement, se trouvaient l’AS Lössi, le CA Saint-Louis et Hienghène sport, tous trois à 9 pts, alors que le Mont-Dore fermait la marche avec 7 pts.