
L'entretien a débuté vers 19h30 (23H30 GMT), a constaté un photographe de l'AFP. Le chef de l’État français, arrivé mardi à la mi-journée à New York, doit prendre la parole mercredi à la tribune de l'ONU.
Emmanuel Macron s'est déjà entretenu à deux reprises cet été par téléphone avec Massoud Pezeshkian en pleine escalade militaire entre l'Iran et ses alliés d'une part et Israël de l'autre.
Le 7 août, il a exhorté son pays à "sortir de la logique de représailles" et à "tout faire pour éviter une nouvelle escalade militaire" dans la région, après l'assassinat du chef politique du Hamas, Ismaïl Haniyeh, à Téhéran.
Le 29 juillet, il lui avait déjà tenu ce discours, appelant l'Iran à "cesser son soutien aux acteurs déstabilisateurs".
L'escalade a atteint de nouveaux sommets ces derniers jours au Liban où des frappes israéliennes contre le mouvement islamiste Hezbollah, soutenu par l'Iran et allié du Hamas palestinien, ont fait plus de 550 morts lundi.
Le chef de l’État iranien a affirmé mardi que le Hezbollah ne pouvait "pas rester seul" face à Israël, un pays selon lui "défendu, soutenu et approvisionné par les pays occidentaux".
Le président américain Joe Biden, premier soutien militaire d'Israël, a martelé pour sa part à la tribune de l'ONU qu'une "guerre généralisée (n'était) dans l'intérêt de personne".
A la demande de la France, un Conseil de sécurité d'urgence aura lieu sur cette crise mercredi.