
Alors que le tissu industriel, et donc économique a été très durement touché par les violences du mois de mai, la Fédération des industries essaie de "réinventer" son modèle. Réunie assemblée générale au mois de septembre, la Finc a décidé de continuer sur la voie de la "transversalité", chemin que la fédération avait commencé à arpenter lors de la première crise Covid. "Il nous faut être encore plus solidaires, encore plus résilients, se réinventer et penser davantage à une approche collective. L’industrie, l’agriculture, le BTP, les services, le commerce, le tourisme doivent s’unir pour relever les défis actuels autour des secteurs productifs comme la transformation et l’agriculture," souligne la Finc dans un communiqué.
Le groupement des industriels calédoniens a donc décidé de s’ouvrir aux entreprises, de se mettre "en ordre de bataille. Il s’agit de mettre à profit le potentiel de chacun des secteurs auxquels l’industrie est étroitement liée, et de tenir compte de leurs spécificités pour sauvegarder et refondre notre modèle économique et social." La Finc devient donc la Fédération des entreprises et des industries de Nouvelle-Calédonie, la Feinc.
Derrière ce changement de nom, c’est une volonté d’agir au plus près des décisionnaires dans le plan de refonte et de reconstruction, de soutenir le monde économique et la production locale, de créer et maintenir des liens entre les acteurs économiques, ou encore valoriser l’innovation. Un nouveau bureau a été élu lors de l’assemblée générale de septembre, une nouvelle équipe aux "fortes ambitions pour la mandature 2024-2027 dans le cadre reconstruction de la Nouvelle-Calédonie" indique la Fédération des entreprises et des industries.
