
Quelques heures seulement après la nomination de François Bayrou à Matignon, vendredi 13 décembre, une tribune paraissait dans le journal L’Opinion, signée du député Nicolas Metzdorf, du sénateur Georges Naturel, et de 70 élus EPR, LR, MoDem, Horizons et Liot, pour rappeler au nouveau Premier ministre l’urgence calédonienne. "Des entreprises vont fermer. Le chômage partiel ou total de dizaines de milliers de personnes ne pourra plus être versé. Des familles basculeront dans une extrême précarité", alertent les signataires, exigeant un "sursaut" de la part du futur gouvernement.
Alors que le précédent exécutif s’était engagé sur près de 200 milliards de francs d’aides pour 2025, les parlementaires demandent que ces "avancées concrètes" soient "sauvegardées et conservées". "Il est indispensable que l’exécutif s’inscrive dans la continuité de son prédécesseur pour protéger l’économie calédonienne, préserver ses emplois et garantir un minimum de stabilité sociale le temps de trouver un accord sur l’avenir de notre territoire."
Les 70 élus souhaitent également que le prochain gouvernement national soumette un "projet de loi de finances spécial d’urgence" et interpellent "l’ensemble des parlementaires français, tous bords confondus : les prochains textes concernant la Nouvelle-Calédonie devront être votés sans tergiverser". "Le temps presse pour les Calédoniens, chaque jour compte."