Trois "procédures significatives", menées depuis le mois d’avril pour la plus ancienne, et se rapportant à des faits de violence commis sur la route provinciale de Saint-Louis, ont connu des avancées notables, ces derniers jours, indique le parquet.
En début de semaine, deux hommes ont été interpellés pour avoir participé à huit car-jackings entre le 27 mai et le 7 juillet. L’un d’eux a par ailleurs reconnu avoir participé, en octobre, à la destruction par incendie d’un véhicule volé ainsi qu’au recel d’un téléphone portable qu’il savait provenir d’un vol d’un véhicule. Les deux prévenus, âgés de 18 et 19 ans et résidant à Saint-Louis, ont été déférés devant le parquet le 17 décembre et placés en détention provisoire en attendant de comparaître devant le tribunal correctionnel le 20 décembre.
La deuxième affaire porte sur des faits de tentative de meurtre sur des gendarmes datant du 25 juin. Un homme de 36 ans, originaires de Touho, a été interpellé et placé en détention provisoire pour avoir tiré sur des gendarmes à l’aide d’un fusil de chasse. Deux personnes avaient déjà été mises en examen dans cette affaire, début septembre.
La dernière procédure concerne l’agression d’un motard, le 9 avril, sur la RP1. Alors qu’elle se rendait à Nouméa, la victime a été bloquée sur la traversée de Saint-Louis par un groupe d’une quinzaine de personnes qui l’ont frappée à plusieurs reprises, notamment avec un rondin de bois, avant de partir avec sa moto en direction de la tribu. L’examen médical révélera des blessures justifiant une incapacité totale de travail de dix jours associée à un traumatisme psychologique conséquent. Un des auteurs présumés, âgé de 20 ans, a été présenté au juge d’instruction le 8 décembre et placé en détention provisoire. Quatre personnes sont désormais mises en examen dans cette affaire. Le parquet souligne que l’enquête se poursuit pour identifier les derniers auteurs de ces violences.