
Alerte au passager clandestin à bord du vol French Bee BF 710 arrivé de Paris via San Francisco jeudi dernier, à 5h30. L’A350 devait repartir de Tahiti-Faa’a deux heures plus tard sous le numéro BF 711. Sauf qu’à l’enregistrement, les passagers ont été informés que le décollage serait retardé de plusieurs heures pour "raisons sanitaires" non précisées par la compagnie.
Une petite raison, par la taille en tout cas : un rongeur d’après la gendarmerie a été aperçu à bord. Or une telle présence a des conséquences en termes de sécurité : l’animal peut, pendant un vol, se faufiler dans l’appareil et endommager des câbles ou des équipements. La procédure est donc claire : pas question de redécoller tant que le rongeur n’a pas été appréhendé par les autorités, et les vérifications de sécurité effectuées.
Ce genre d’incident, inédit à Tahiti, ne l’est pas dans le monde. En mars dernier, un A330 de Sri Lanka Airlines avait été immobilisé trois jours le temps de trouver un rat qui s’était glissé à bord. L’année précédente, un Bombay-Londres d’Air India avait fait demi-tour pour les mêmes raisons.
Aux guichets internationaux de Tahiti – Faa’a, les passagers du BF 711 ont fait la queue pour obtenir des informations de French Bee sur la reprogrammation du vol, ou sur un éventuel relogement pour la nuit. Le vol a finalement été reprogrammé le lendemain, à 9 h 30.