C’est une des conséquences de l’élection du 18^e gouvernement [1], présidé par Alcide Ponga [2], qui est entré en fonction ce mercredi 15 janvier, ce qui modifie, de fait, la composition des élus au Congrès. Comme le prévoit la loi organique, tout conseiller de la Nouvelle-Calédonie précédemment élu membre du gouvernement et qui n’est pas reconduit au sein du nouvel exécutif retrouve de plein droit son siège, boulevard Vauban. Et ce, en lieu et place du dernier candidat proclamé élu sur la même liste.

C’est pourquoi Louis Mapou réintègre le Congrès dans le groupe UNI au détriment d’Aloisio Sako (UC-FLNKS et nationalistes) qui ne siège donc plus qu’à la province Sud. Même sort pour Jean-Gabriel Favreau (intergroupe Loyalistes) remplacé par Yoann Lecourieux. Sauf que ce dernier a décidé de siéger hors groupe.

Autrement dit, à ce jeu des chaises musicales, l’UC-FLNKS et nationalistes, comme l’intergroupe Loyalistes perdent un siège, au contraire de l’UNI qui en gagne un.

Par ailleurs, l’élection d’Alcide Ponga a également des incidences puisque tout nouvel élu au sein du nouveau gouvernement cesse d’appartenir au Congrès. Il est alors remplacé par le membre de l’assemblée de province venant immédiatement après le dernier élu membre du Congrès sur la liste. Par conséquent, au sein du groupe Rassemblement, Wilfrid Weiss est appelé à pourvoir le siège d’Alcide Ponga.