
"Les visiteurs du Salon de l’Agriculture connaissent bien les départements d’outre-mer, mais beaucoup moins les trois territoires du Pacifique que nous représentons : la Polynésie française, la Nouvelle-Calédonie et Wallis-et-Futuna". Face à ce constat dressé par les trois chambres consulaires des collectivités du Pacifique, la volonté de "donner de la visibilité à nos territoires, méconnus du grand public, et à nos professionnels".
" Ce Village est un lieu de rencontres en présence de quelques-uns de nos professionnels, mais aussi le lieu de découvertes gustatives et culturelles ", résument, dans un communiqué, les trois chambres qui présentent donc leurs produits phares aux Parisiens comme le me’i ou le uru, l’igname, le taro ou encore le manioc qui ont une "valeur culturelle immense". Et ce, sans oublier les vanilles, crevettes bleues, huiles, liqueurs et autres produits transformés.
Ces professionnels espèrent, en se regroupant, partager des "défis" en commun : " produire localement et durablement tout en préservant notre environnement, renouer avec des pratiques agricoles ancestrales qui ont permis durant des milliers d’années de nourrir la population locale, avant l’arrivée de la malbouffe. "
D’où la création, à l’occasion de ce Salon international de l’agriculture, d’une Fédération des Chambres d’Agriculture et de la Pêche du Pacifique, qui doit officiellement être lancée, ce mardi soir. "Avec ce nouvel outil, nous allons poursuivre notre engagement pour la souveraineté alimentaire, parler d’une seule voix vis-à-vis de nos partenaires de l’Hexagone et d’Europe mais aussi de la région Pacifique et ainsi mutualiser nos expériences et connaissances, expliquent les chambres consulaires. Nos objectifs pour les populations calédonienne, polynésienne, wallisienne et futunienne, c’est manger local, augmenter notre autosuffisance et rendre fiers nos agriculteurs, pêcheurs et éleveurs en suscitant de nouvelles vocations."