
Un dragon chinois, dessiné aux feutres à encre de Chine, qui s’étend sur une large fresque de 2,4 m par 1,2 m. Le tableau, intitulé "Falkor the lucky dragon", s’est fait une place sur un des murs du prestigieux Grand Palais des Beaux-Arts de Paris, du 18 au 22 février. Il est l’œuvre de Maxime Rouault, artiste et imprimeur calédonien de 37 ans, qui a eu l’occasion d’exposer son travail dans le cadre de l’évènement Art Capital, une grande exposition artistique annuelle organisée bénévolement par les artistes.
Le Calédonien, également à la tête d’une galerie d’art ouverte en mai 2024 à la baie des Citrons, a fait le déplacement depuis Nouméa pour ce rendez-vous, qui célébrait également le 235e Salon des artistes français. Créé au Grand Palais, ce salon était de retour dans ce lieu mythique, après six ans de travaux d’aménagement du monument parisien, situé à deux pas des Champs-Élysées. Environ 15 000 personnes étaient présentes au vernissage et l’exposition a vu défiler "pas moins de 50 000" visiteurs, affirme Maxime Rouault, qui a déjà reçu deux propositions d’achat pour son œuvre.

Il a par ailleurs pu participer à l’accrochage et à l’installation de l’exposition avec les autres artistes pendant deux jours, lui offrant l’occasion de "nouer des contacts intéressant avec les organisateurs de l’événement pour ma deuxième participation" après celle de 2023, raconte l’artiste calédonien.
Il envisage désormais de former "une délégation calédonienne" pour l’année prochaine pour "permettre aux artistes du territoire de se faire connaître par des galeries, des collectionneurs ou encore des agents d’artiste".