
Déjà visée par un incendie le 23 juin dernier, [1] la mairie de Koumac a de nouveau été prise pour cible. Mardi 18 mars, vers 5 heures, plusieurs départs de feu ont été déclenchés sur le site au niveau de la structure en bois de certaines huisseries (porte et fenêtres) au moyen d’herbes séchées et de matière plastique, annonce Yves Dupas, le procureur de la République.
Très vite, vers 5h25, la brigade de Koumac a repéré un individu qui se trouvait à proximité des locaux de la gendarmerie. Cet homme âgé de 28 ans, domicilié dans la commune, a été interpellé. Au cours de sa garde à vue, il a reconnu les faits.
Une expertise psychiatrique a néanmoins été ordonnée par le parquet. "Il a déclaré avoir agi seul et vouloir aller de l’autre côté (au Camp Est, N.D.L.R.) et chercher à incendier d’autres bâtiments de la gendarmerie ou de la mairie s’il n’était pas incarcéré", précise Yves Dupas le procureur de la République, qui rappelle que le délit de destruction volontaire par incendie ou moyen dangereux est passible d'une peine jusqu'à dix ans d’emprisonnement.
L’incendiaire présumé a ainsi été déféré au parquet ce mercredi 19 mars, dans le cadre de la procédure de comparution différée. Il a été placé en détention provisoire jusqu’à son audience de comparution immédiate devant le tribunal prévue ce vendredi 21 mars.