
La proposition de loi présentée par le Premier ministre Christopher Luxon, qui doit être soumise à ses partenaires de la coalition au pouvoir, obligerait les plateformes telles que X, TikTok, Facebook et Instagram à prendre des mesures pour empêcher les moins de 16 ans d’y accéder. En cas de non-respect de cette obligation, le texte prévoit des amendes jusqu’à environ un million d’euros (119,3 millions de francs) pour ces plateformes.
La proposition de loi s’inspire de la législation adoptée par le Parlement australien en novembre, pays qui est à la pointe de la régulation des réseaux sociaux pour protéger les enfants. Ce texte australien, qui doit s’appliquer d’ici à la fin de l’année, a été condamné par les géants des réseaux sociaux, qui ont pointé le risque qu’elle ne renvoie les enfants et jeunes adolescents vers des plateformes alternatives dangereuses.
L’Australie interdit l’accès aux réseaux sociaux aux moins de 16 ans [1]
"Il s’agit de protéger nos enfants. Il s’agit de faire en sorte que les entreprises de réseaux sociaux jouent leur rôle en assurant la sécurité de nos enfants", a estimé Christopher Luxon. "Les parents nous disent constamment qu’ils sont très inquiets de l’impact des réseaux sociaux sur leurs enfants", a-t-il poursuivi, avant d’ajouter : "Et ils nous disent qu’ils ont vraiment du mal à gérer l’accès à ces réseaux".
Le Premier ministre n’a pas indiqué quand ce projet de loi serait présenté au Parlement néo-zélandais. Le document a été rédigé par sa formation politique, le Parti national de Nouvelle-Zélande (centre droit). Pour être adopté, il devra bénéficier du soutien des deux autres partis de la coalition gouvernementale au pouvoir.
