
C’était une date redoutée. La nuit du 13 au 14 mai, un an après les premières violences urbaines qui ont secoué la Nouvelle-Calédonie, s’est finalement déroulée dans le calme.
"Au total dans le Grand Nouméa, une vingtaine de faits ont été constatés (jets de projectile contre les forces de l’ordre, tentative d’entrave avec des branchages, feux de poubelle) qui ont donné lieu à une intervention rapide des forces de l’ordre", indique le cabinet du haut-commissariat, ce mercredi matin.
Seul fait marquant : en début de soirée, quatre bus ont été caillassés à trois endroits de l’agglomération : deux à Saint-Louis, un à Tindu-Kaméré et un à Kenu-In. Les véhicules sont endommagés, mais aucun conducteur ni passager n’a été blessé. En conséquence, le Syndicat mixte des transports urbains a pris la décision de retarder le démarrage du service, ce mercredi 14 mai. Les premiers bus ont pris la route à 6h30, contre 5 heures habituellement.
"Face à cette situation, la direction de Tanéo suit de près l’évolution du contexte sécuritaire, souligne le SMTU dans un communiqué. Les horaires et les dessertes pourraient être ajustés dans les prochains jours, en lien avec les informations transmises par les forces de l’ordre."
La veille, mardi 13 mai, a été marquée par des mobilisations indépendantistes un peu partout sur le territoire. Au total, 28 rassemblements ont été enregistrés par le haut-commissariat, réunissant 1 000 personnes au plus fort de la journée.