
C’est en 2023, que la Nouvelle-Calédonie a proposé sa candidature en vue d’accueillir, en 2028, le 14e FestPac, Festival des arts du Pacifique, elle qui l'a déjà reçu une fois, en octobre 2000, il y a presque 25 ans. Cet évènement, créé par la Communauté du Pacifique (CPS) et dont la première édition s’est déroulée en 1972 à Fidji, vise à préserver les cultures traditionnelles de la région. Les nombreux participants, Nouvelle-Zélande, Papouasie-Nouvelle-Guinée, Palau, Australie, Polynésie française, Samoa, Îles Salomon, Guam, etc., se retrouvent tous les quatre ans. Le dernier rendez-vous s’est tenu à Hawaï en juin 2024.
Afin d’être le prochain pays hôte, le gouvernement calédonien travaille depuis deux ans en collaboration avec la CPS et le groupe de travail WG FestPac pour préparer sa candidature. Dans ce cadre, une série de consultations des institutions, des coutumiers, du secteur privé ou encore de la société civile a eu lieu en avril et mai de cette année. Un comité de pilotage (Copil) ainsi qu’un comité technique ont été mis sur pied dans l’objectif de "structurer la démarche", explique le gouvernement dans un communiqué. Mickaël Forrest, membre de l’exécutif en charge de la culture, considère que ce projet est "essentiel", insistant "sur l’importance de la culture dans le processus de reconstruction de la Nouvelle-Calédonie". Le représentant estime que dans des temps "difficiles et complexes", elle "reste le repère de l’identité".
Dans le prolongement de ce processus, une mission du groupe de travail WG FestPac, composé de représentants de plusieurs îles du Pacifique, est venue sur le territoire la semaine dernière, du 10 au 13 juin. L’occasion d’effectuer "une série de visites et de rencontres" sur l’ensemble de l’archipel, afin "d’évaluer les conditions d’accueil du festival" : sites pour les représentations, logements, conditions de sécurité, transport, projet de programme, etc. De nombreux points ont été soumis à ce groupe de travail et discutés lors d’un Copil organisé mercredi 11 juin à la CPS. La décision finale est attendue d’ici le mois d’août.