
Personne n’en doutait, mais ils ont préféré le rappeler : les délégations des Loyalistes et du Rassemblement participeront au sommet convoqué par Emmanuel Macron sur l’avenir institutionnel de la Nouvelle-Calédonie [1] qui s’ouvre ce mercredi 2 juillet, à Paris. Dans un communiqué diffusé dans la soirée, mardi 1er juillet, les deux groupes non-indépendantistes annoncent également leur volonté d’aller "unis" à cette nouvelle séquence de négociations, comme ils l’ont fait depuis la reprise des discussions avec les indépendantistes, afin de réaffirmer "leur attachement à une Nouvelle-Calédonie française".
Ceux qui ont fait échouer le projet de souveraineté partagée porté par Manuel Valls et soutenu par le reste des délégations, lors du "conclave" de Deva, n’ont pas prévu de changer de ligne. "Nous plaiderons pour le transfert de compétences supplémentaires aux provinces, particulièrement celles leur permettant, comme la compétence fiscale ou le droit du travail, de développer un modèle de société adapté à leurs réalités." Des idées qui renvoient à leur projet de "fédéralisme interne" qu’ils opposent au projet du ministre des Outre-mer.
D’autre part, les Loyalistes et le Rassemblement "saluent la tenue d’ateliers thématiques consacrés aux enjeux économiques, et appellent à une stratégie industrielle et commerciale claire et partagée, notamment dans le domaine du nickel, pour reconstruire durablement le tissu productif calédonien".
Le sommet s’ouvrira ce mercredi, à 15 heures (heure de Paris). Les négociations politiques se dérouleront à l’hôtel Hilton de Bougival, une commune située dans les Yvelines, à l’ouest de Paris.