
Pour Véronique Andrieu, il s’agit d’un premier déplacement en Nouvelle-Calédonie et plus généralement, en Océanie. Le but de cette visite prévue jusqu’au 17 juillet pour la directrice générale de WWF France, qui souhaite sur place comprendre les projets portés par l’organisation, est de "mieux cerner la réalité terrain et institutionnelle ainsi que rencontrer les parties prenantes partenaires des projets " qui offrent des "solutions concrètes et inspirantes" pour la préservation des différents écosystèmes du Caillou.
Parmi ceux-ci, le projet Perenne de restauration des ripisylves sur le bassin-versant agricole de la Néra, à Bourail. Un site où plusieurs opérations de plantation d’arbres ont eu lieu afin de restaurer les rives qui s’érodent. Véronique Andrieux s’y rendra mercredi 9 juillet pour notamment "rencontrer les acteurs engagés" dans ce projet.
"La ripisylve, ou forêt rivulaire, est la végétation qui borde les cours d’eau : elle joue un rôle clé en stabilisant les berges, en filtrant les polluants, en réduisant les risques d’érosion et d’inondation, tout en régulant la température de l’eau. Pourtant, ces écosystèmes indispensables sont souvent dégradés par l’agriculture intensive, l’urbanisation ou l’aménagement des rivières, indique l’ONG. En Nouvelle-Calédonie, le WWF et ses partenaires restaurent la ripisylve de la rivière Néra à Bourail via le projet Perenne, une initiative exemplaire de reconquête écologique et de lien terre-mer ".
Autre projet au programme de Véronique Andrieux : les nurseries pour les tortues caouannes sur la plage protégée de la Roche Percée, deuxième site de ponte du Pacifique Sud.
La directrice générale partira également à la découverte de la pépinière de la tribu de Gohapin, à Poya, où des plants produits pour la restauration écologique sont gérés par des femmes de l’association Wa Ereteu.