
C’est une "petite nation dans la grande" qui est née, samedi 12 juillet, au terme de dix jours de négociations menées à huis clos, estime Philippe Gomès. Le chef de file du parti Calédonie ensemble et signataire de l’accord est revenu, dans un communiqué publié ce mercredi 16 juillet, sur le compromis politique trouvé entre indépendantistes et non-indépendantistes à Bougival.
Un "avenir partagé" pour lequel "nous avions milité lors des provinciales de 2019" afin de conjuguer "le 'Oui' " et le 'Non', la 'souveraineté' et la 'République'", écrit Philippe Gomès, avant de lister les grandes avancées de l’accord : constitution d’un "peuple calédonien", double nationalité, loi fondamentale…
"Les Accords de Bougival illustrent le caractère inédit du processus de décolonisation négocié, engagé depuis les Accords de Matignon, et les liens de nature quasiment organiques entre la France et la Nouvelle-Calédonie. Un État dans l’État, une Constitution dans la Constitution, des nationalités jumelles…" Philippe Gomès, récemment condamné à de la prison ferme et une peine d’inéligibilité [1] dans une affaire d’emplois fictifs, conclut en saluant l’engagement du ministre des Outre-mer, Manuel Valls, "le grand architecte" de l’accord.
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[1] https://www.lnc.nc/article/nouvelle-caledonie/justice/emplois-fictifs-philippe-gomes-et-philippe-michel-condamnes-a-des-peines-de-prison-et-d-ineligibilite
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