
Postes vacants non pourvus, conditions de travail dégradées et des services essentiels suspendus. Voilà les principaux motifs de colère de la fédération fonction publique de l’USTKE, qui annonce une journée de grève le mercredi 30 juillet sur l’ensemble des centres médico-sociaux de Maré, Lifou et Ouvéa.
La grève durera vingt-quatre heures mais un service minimum sera assuré pour les urgences vitales. Le personnel sera mobilisé devant les dispensaires concernés.
Le syndicat affirme dans un courrier daté du 18 juillet et adressé à la présidence de la province des Îles alerter "depuis plusieurs mois sur une situation devenue intenable, tant pour les professionnels que pour les usagers" mais n’avoir, à ce jour, obtenu "aucune réponse concrète".
L’USTKE liste notamment des postes vacants non pourvus : sages-femmes, dentistes, médecins, plus de manipulateur radio, ni d’orthophoniste depuis janvier…
Sur Nengone, un seul dispensaire étant ouvert, il en résulte une surcharge de travail, poursuit l’USTKE, avec "des infirmiers contraints d’assurer des fonctions d’aides-soignants".
L’Union syndicale des travailleurs kanak et des exploités pointe également des "locaux de consultation insalubres", des malades sans couverture sociale et une absence de dialogue qui feraient courir "des risques graves pour les patients et le personnel".
Le personnel entend, par ce mouvement, interpeller l’exécutif sur l’urgence de la situation et réclame notamment la mise en place d’un groupe de travail et d’un plan de recrutement.