
[14 heures] Des vagues d'un à trois mètres sont possibles le long de certaines côtes de Polynésie française, a averti le centre américain des tsunamis (PTWC), après qu'un séisme a frappé mardi au large des côtes russes de la péninsule du Kamtchatka (est). "Des vagues de tsunami pouvant atteindre un à trois mètres au-dessus du niveau de la mer sont possibles le long de certaines côtes" de plusieurs territoires du Pacifique, dont la Polynésie française, a indiqué dans un communiqué le PTWC, basé à Honolulu (Hawaï).
Le centre a également déclaré que la Nouvelle-Calédonie et Wallis-et-Futuna pouvaient être frappés par des vagues allant de "30 centimètres à un mètre" au dessus du niveau de la mer. Le puissant tremblement de terre de magnitude 8,8 s'est produit vers 23h25 GMT mardi à 18,2 kilomètres de profondeur, à environ 126 kilomètres de la ville de Petropavlovsk-Kamtchatski, capitale de la région du Kamtchatka en Russie. Il a provoqué des alertes au tsunami dans une grande partie du Pacifique, notamment en Russie, au Japon, à Hawaï et jusqu'en Equateur.
Les autorités nippones ont prévenu que des vagues d'une hauteur allant jusqu'à 3 mètres pourraient frapper les côtes pacifiques de l'archipel. Le centre américain des tsunamis a alerté de son côté sur un risque de vagues de plus de trois mètres de haut sur certaines parties des côtes de la Russie et de l'archipel d'Hawaï. L'ensemble des côtes américaines sur le Pacifique, de l'Alaska jusqu'à la Californie en passant par Hawaï, sont touchées par divers niveaux d'alertes.
[12h30] Les autorités nippones préviennent que des vagues d’une hauteur allant jusqu’à 3 m pourraient frapper les côtes pacifiques de l’archipel. Le centre américain des tsunamis alerte de son côté sur un risque de vagues de plus de 3 m de haut sur certaines parties des côtes de la Russie et de l’archipel d’Hawaï "dans les trois prochaines heures". Des vagues entre 1 et 3 m de haut pourraient aussi toucher l’île américaine de Guam, précise le centre basé à Honolulu. L’ensemble des côtes américaines sur le Pacifique, de l’Alaska jusqu’à la Californie en passant par Hawaï, sont touchées par divers niveaux d’alertes.
Le tremblement de terre, d’une rare magnitude de 8,7, s’est produit selon l’Institut américain de géophysique dans la nuit de mardi à mercredi, à 18,2 kilomètres de profondeur, à environ 126 kilomètres de la ville de Petropavlovsk-Kamtchatski, capitale de la région du Kamtchatka. Et deux répliques de magnitudes 6,9 et 6,3 se sont produites peu après. "Des tsunamis se produiront à répétition. Ne vous aventurez pas en mer et ne vous approchez pas des côtes tant que l’alerte n’est pas levée", a averti l’autorité météorologique nippone.
Le 20 juillet, un séisme de magnitude 7,4, suivi de nombreuses répliques s’était également déroulé au large des côtes du Kamtchatka, dans l’Extrême-Orient russe, sans faire de dégâts majeurs. La péninsule est le point de rencontre entre les plaques tectoniques du Pacifique et nord-américaine, ce qui fait de la région l’une des zones sismiques les plus actives de la planète. Depuis 1900, sept séismes de grande ampleur – d’une magnitude supérieure ou égale à 8,3 – sont survenus le long de cette péninsule.