Budget 2025 : une "bonne surprise" et des crédits réaffectés
J.M. | Crée le 31.07.2025 à 05h30 | Mis à jour le 04.08.2025 à 14h30
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Grâce à la deuxième modification du budget 2025, 140 millions seront affectés pour les travaux en cours au Musée de la Nouvelle-Calédonie. Photo Archives LNC / Anthony Tejero
Le gouvernement a voté ce mercredi 30 juillet une seconde délibération modifiant son budget. Elle permet de réaffecter 1,16 milliard de crédits supplémentaires pour alimenter des opérations en cours ou des mesures d’urgence, grâce notamment à une dotation de l’État plus élevée que prévu.
Une délibération modifiant le budget de la Nouvelle-Calédonie a été votée ce mercredi 30 juillet en séance du gouvernement. Il s’agit de la deuxième modification apportée au budget primitif 2025. Une première avait déjà permis de porter la section investissements à 7,5 milliards. Cette nouvelle délibération ajoute 1,16 milliard de crédits. Elle permet d’en réaffecter certains vers des opérations qui avancent plus vite que prévu et sur des mesures d’urgence demandées par certaines directions. Ce financement est dû en partie à "une bonne surprise", selon les mots de Thierry Santa : "La dotation globale versée par l’État dans le cadre des compensations des transferts de compétences s’est révélée supérieure de 120 millions à ce que nous avions prévu au budget primitif".
Les financements à retenir sont :
- Une enveloppe de 150 millions de francs pour finir les travaux de réhabilitation du lycée Michel-Rocard, à Pouembout.
- 140 millions pour les travaux en cours au Musée de la Nouvelle-Calédonie.
- Une enveloppe de 50 millions pour l’Université de la Nouvelle-Calédonie dans le cadre d’un ancien contrat de développement.
- Une autorisation de crédits de paiement pour la reconstruction des docks frigorifiques de l’Ocef.
- Des crédits au bénéfice de la Direction de la Sécurité civile et de la gestion des risques, dont la réorganisation est en cours.
- Une enveloppe de 600 millions pour la réfection des routes mises à mal lors des émeutes, réfection financée par l’État à hauteur de 80 %.
- Une subvention exceptionnelle de 44 millions pour permettre au Betico de continuer à fonctionner.