
"La Russie représente une menace d’espionnage persistante et offensive", a déclaré Mike Burgess, le directeur de l’Australian Security Intelligence Organisation (ASIO), lors d’un discours. M. Burgess a déclaré que 24 opérations d’espionnage majeures avaient été déjouées depuis 2022, soit plus que pendant les huit années précédentes combinées.
Sans donner plus de détails, le chef du renseignement australien a aussi indiqué qu’un certain nombre d’espions russes avaient été expulsés d’Australie ces dernières années.
L’année dernière, la police australienne a inculpé un couple marié d’origine russe pour espionnage au profit du Kremlin. Le couple, accusé d’avoir tenté de voler des secrets militaires, vivait en Australie depuis plus de 10 ans.
M. Burgess a également mentionné la Chine et l’Iran, comme des pays qui tenteraient activement de voler des informations classifiées.
Il a relevé que les services étrangers s’intéressaient particulièrement à l’alliance Aukus qui prévoit le déploiement par l’Australie de sous-marins nucléaires furtifs avec les États-Unis et le Royaume-Uni.