
C’est la troisième année consécutive que l’archipel nippon enregistre la température moyenne mensuelle la plus élevée pour un mois de juillet, a annoncé l’agence météorologique nationale (JMA), précisant que les températures ont été supérieures de 2,89 °C par rapport à la normale, battant le record de juillet 2024 (2,16 °C).
Mercredi 30 juillet, le Japon a enregistré une température historique de 41,2 °C dans la région occidentale de Hyogo, après que le pays a déjà connu un mois de juin le plus chaud de son histoire. "Le mois prochain devrait continuer à apporter une chaleur intense dans tout le pays", a mis en garde l’agence météorologique japonaise.
L’archipel a également connu de faibles précipitations en juillet dans un grand nombre de régions, notamment dans le nord de l’archipel et plus particulièrement dans les zones situées le long du littoral de la mer du Japon. Cette année, la saison des pluies s’est terminée dans l’ouest environ trois semaines plus tôt que d’habitude.
Les scientifiques affirment que le changement climatique d’origine humaine rend les vagues de chaleur plus intenses, plus fréquentes et plus généralisées. Les météorologues japonais mettent en garde contre tout lien direct entre des conditions météorologiques spécifiques (comme une forte chaleur à une période donnée) et le changement climatique sur le long terme. Mais ils n’en observent pas moins que le réchauffement climatique alimente ces dernières années des phénomènes météorologiques imprévisibles.
L’été 2024 avait été le plus chaud jamais enregistré, suivi de l’automne le plus chaud depuis le début des relevés il y a 126 ans. Les emblématiques cerisiers japonais fleurissent plus tôt en raison de températures plus chaudes, voire ne fleurissent pas complètement, les automnes et les hivers n’étant pas assez froids pour déclencher la floraison. Autre signal frappant : l’iconique calotte neigeuse du mont Fuji n’est apparue l’an dernier que début novembre, contre début octobre en moyenne.