
Vers 8 heures ce jeudi 7 août, une sonnerie stridente retentit à de multiples reprises sur le téléphone de nombreux Calédoniens. Le message qui s’affiche provient du haut-commissariat : c’est un test technique du dispositif FR-Alert [1], qui permet d’alerter la population en cas d’événement grave (tsunami, cyclone, émeutes…). Une déferlante de messages qui a agacé de nombreux utilisateurs, mais qui serait en fait dû à "un test à grande échelle", indique le haussariat, et non à "un imprévu", comme annoncé dans un premier temps.
Les services de l’État, en collaboration avec l’OPT, préparent le déploiement sur l’ensemble de la Calédonie de ce dispositif d’alerte. Un premier test avait été effectué sur Lifou et "avait mis en évidence des dysfonctionnements techniques", indique un communiqué publié ce jeudi par le haut-commissariat. "Un nouveau test a été réalisé ce matin à plus grande échelle" sur une zone allant de Dumbéa aux îles Loyauté, en passant par certains quartiers de Nouméa. Une nouvelle série de tests est prévue "dans les semaines à venir afin de valider définitivement l’ensemble du processus", poursuit le communiqué.
Fr-Alert est un dispositif national qui doit entrer en fonction dès le mois de septembre. Le principe est simple : envoyer des notifications en temps réel sur l’ensemble des téléphones portables des personnes présentes dans une zone exposée à un danger lié à des risques naturels (dépressions, tsunamis…) ou des troubles à l’ordre public (émeutes, attentats…). Ces messages indiquent également les comportements à adopter selon les situations d’urgence.