
Après s’être stabilisé en juin, l’indice des prix marque une très légère baisse de 0,3 %. Les grands postes de consommation, services, alimentation, produits manufacturés, énergie, diminuent. En revanche, en glissement annuel, l’indice général augmente de 0,8 %, établit l’Institut de la statistique et des études économiques dans son point de conjoncture.
Les prix de l’alimentation baissent pour la première fois (-0,3 %) depuis décembre. Un repli ténu avant tout lié à la diminution des prix de la viande, notamment du poulet surgelé (malgré une hausse des prix du bœuf et du porc), suivie par celle des pains et céréales, des produits alimentaires divers comme les sauces, condiments, soupes et potages et, dans une moindre mesure, des huiles et graisse, liste l’Isee. Mais, ce phénomène est quasiment compensé par l’augmentation des prix des fruits, en particulier du melon, de la pastèque, de l’ananas et de la banane, des produits laitiers, ainsi que des produits sucrés (+ 1,1 %). Cependant, la tendance est à la hausse sur un an, avec une augmentation des prix de l’alimentation de 2,7 %.

Même phénomène pour les services, avec un faible recul des prix, porté par une diminution des tarifs du transport aérien de voyageurs sur les vols internationaux, et des loyers dans le parc privé. En revanche, là aussi, sur un an, les prix des services progressent de 2,3 %, indique l’Isee.
Amorcée en mai, la baisse des prix de l’énergie se poursuit en juillet, portée par le coût des carburants (-1,1 % pour l’essence et -2,2 % pour le gazole). À la pompe, les prix s’établissent respectivement à 155,40 F/L et 135,00 F/L, pose l’Institut de la statistique, remarquant qu’il "faut remonter à février 2022 pour observer des niveaux plus bas". Mais, sur un an, l’évolution est à la hausse : les prix de l’énergie augmentent de 0,7 %.
Le recul des tarifs des produits manufacturés s’explique d’abord par la baisse des prix des voitures, puis des équipements de téléphonie, des chaussures, des équipements informatiques et des appareils ménagers. Il s’agit de la seule catégorie de produits qui marque un repli sur un an, avec un recul de 4,6 %.
En quinze ans, les prix à la consommation se sont envolés en Nouvelle-Calédonie [1]
Depuis septembre 2022, l’Isee assure un suivi spécifique de l’indice des prix à la consommation pour les ménages les plus modestes. En juillet, les prix reculent de 0,3 % pour l’ensemble des ménages calédoniens et de 0,4 % pour les plus modestes. Tout comme la baisse, la hausse se ressent plus fortement pour les foyers les plus modestes, qui consacrent une plus grande partie de leur budget à la consommation. Sur un an, la hausse des prix reste plus marquée pour ces derniers : + 1,8 % contre + 0,8 % pour l’ensemble des ménages.
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