
C’est en provenance du Qatar que la femme de 42 ans est arrivée à l’aéroport international de Bali, le 12 août. "Les douaniers ont eu des soupçons concernant son comportement et, après avoir consulté la police, ils ont procédé à des vérifications supplémentaires", a déclaré lors d’une conférence de presse Radiant, le directeur de l’unité des stupéfiants de la police de Bali qui, comme beaucoup d’Indonésiens, ne porte qu’un seul nom. Les policiers ont ensuite découvert 1,4 kg de cocaïne, en partie dissimulée dans un sextoy inséré dans son vagin. La police l’a également accusée d’avoir transporté des dizaines de pilules d’ecstasy.
La femme de nationalité péruvienne a déclaré à la police qu’elle avait été engagée pour transporter la drogue en Indonésie par un homme qu’elle avait rencontré sur le dark web en avril, en échange de 2 millions de francs (17 000 euros).
L’Indonésie possède l’une des législations les plus sévères en matière de trafic de stupéfiants. Plus de 90 étrangers se trouvent actuellement détenus, condamnés à mort pour trafic de drogue, selon le ministère de l’Immigration et des services correctionnels. Les dernières exécutions de condamnés à mort pour trafic de drogue, celles d’un Indonésien et de trois Nigérians, remontent à 2016. Le gouvernement du président indonésien Prabowo Subianto a cependant privilégié ces derniers mois le rapatriement de condamnés étrangers dans leur pays. Le Français Serge Atlaoui, ex-condamné à la peine capitale pour trafic de drogue, est notamment rentré en France en février, après un accord entre Paris et Jakarta.