
L’équipe de France proposée, "profondément remaniée" sera coachée par le Réunionnais Jeremy Flores et les Landais Pauline Ado et Joan Duru. Seul rescapé de l’édition 2024, Kauli Vaast, champion olympique en titre, aura la lourde charge de mener l’équipe tricolore au Salvador. Arrivé 5e en 2023 et 3e en 2024, Kauli Vaast "a fait des Mondiaux un objectif", assure la Fédération. "Le Tahitien veut le titre mondial et quand on connaît sa détermination à aller au bout de ses rêves, on peut légitimement croire en ses chances."
Kauli Vaast, sorti en quart de finale de la Tahiti Pro début août, connaît bien les vagues du Salvador, qui accueille depuis 2019 de nombreuses compétitions de l’International Surfing Association (ISA). En 2023, le champion tahitien y avait d’ailleurs décroché son ticket pour les JO de Paris 2024, rappelle la Fédération. À ses côtés, notamment, sa petite sœur Aelan Vaast, qui "a été retenue par le comité de sélection au regard notamment de son titre de championne de France 2024". "Son aisance dans les vagues puissantes sera un atout supplémentaire pour les Bleus", estime la FFS.
À 15 ans, la Tahitienne Kiara Goold va connaître sa toute première sélection tricolore, après avoir fait deux Mondiaux juniors avec Tahiti. "Actuellement 24e, elle est la 4e meilleure surfeuse française du moment derrière Johanne Defay, Vahine Fierro et Tya Zebrowski, qui ne participeront pas aux Mondiaux cette année." Clémence Schorsch (16 ans), Sam Piter (21 ans) et Jorgann Couzinet (31 ans) font aussi partie de cette équipe.
Contrairement aux cinq éditions précédentes, aucun quota olympique ne sera mis en jeu. Le classement final des Nations aura cependant toute son importance pour les éditions suivantes. Doubles vice-champions du monde en titre, les Bleus entendent maintenir la place de la France au sommet de la hiérarchie mondiale, avec en ligne de mire les Jeux Olympiques 2028 en Californie.