
La proposition de loi, qui doit entrer en vigueur en mars 2026, interdit l’utilisation dans les salles de classe des appareils connectés, dont les téléphones portables, et "a été adoptée mercredi" 27 août, a indiqué à l’AFP une porte-parole de l’Assemblée nationale sud-coréenne.
Cette mesure fait de la Corée du Sud le dernier pays en date à restreindre l’utilisation des réseaux sociaux au sein des établissements scolaires, à l’instar de l’Australie ou des Pays-Bas. Dans un communiqué, le ministère sud-coréen de l’Éducation a précisé qu’il existerait des exceptions, notamment lorsque les téléphones sont utilisés comme outils d’aide pour des élèves à besoins particuliers, ou à des fins éducatives. Il a souligné que cette loi établissait une base juridique pour "restreindre la possession et l’utilisation de ces appareils" dans le cadre des apprentissages scolaires.
Les parlementaires, dont le rapporteur de la proposition de loi Cho Jung-hun, membre du Parti du pouvoir au peuple (droite, opposition), ont rappelé qu’une telle base manquait jusqu’à présent. La Commission nationale des droits de l’homme a récemment reconnu que les restrictions à l’utilisation des téléphones dans le cadre scolaire ne constituaient pas une violation des droits humains, compte tenu de l’impact négatif des réseaux sur l’apprentissage et le bien-être émotionnel des élèves.
La petite formation d’opposition Jinbo (Parti progressiste, gauche), a toutefois estimé que la nouvelle loi menaçait les "droits numériques" des élèves et leur capacité à "faire des choix responsables par eux-mêmes".