
Avis aux amateurs des produits de la mer. Ce lundi 1er septembre marque la fermeture de la pêche et de la commercialisation de toutes les espèces de la famille des siganides, c'est-à-dire picots rayés, picots gris, picots hirondelles, etc., aux plaisanciers comme aux professionnels, et ce jusqu’au 31 janvier. Durant cette période, seuls les spécimens d’élevage [1] sont admis à la vente. Pourquoi ? "Parce que c'est la période où les picots forment de larges bancs pour frayer, indique la gendarmerie sur sa page Facebook. Préserver ces moments, c'est protéger le renouvellement de l'espèce."
Pour rappel, la pêche de picots dont la taille est inférieure à 20 cm est, elle, interdite toute l’année. Ces poissons atteignent leur maturité sexuelle à l’âge de 2 ans, à une taille d’environ 15 cm. La femelle peut pondre jusqu’à 2 millions d’œufs en moyenne, qui se transformeront en larves. Mais on estime qu’un seul juvénile survivra jusqu’à l’âge adulte et perpétuera l’espèce.
Le non-respect de ces règles constitue un délit passible d'une amende de 2,68 millions de francs, précise la gendarmerie.
Par ailleurs, à compter de ce lundi, les huîtres de roches et de palétuvier ne peuvent pas non plus être prélevées. Et ce, pour une durée encore plus longue, soit jusqu’au 30 avril. Ces interdictions sont en vigueur dans le pays via les différents codes de l’environnement provinciaux.